Aux Editions ça et là, j’avais apprécié le trait et l’imaginaire du finlandais Pentti Otsamo dans Petites créatures et adoré le cruel réalisme des Ruptures d’Andi Watson.
Le dernier-né est une petite perle. Ma mère était une très belle femme de Karlien de Villiers.
En bonus, l'éditeur a mis en ligne un making-of de la BD et un album photo de sa fabrication.
Née en 1975 en Afrique du Sud, elle nous raconte son enfance à travers le récit d’une double évolution, celle de sa famille bouleversée par le divorce et la maladie de sa mère ainsi que celle de l’Afrique du Sud en proie au racisme promu au rang de diktat par les institutions, l'école et la population.
De sa mère, elle garde en mémoire les craven A, sa grande beauté et ses jambes de nageuse, le bruit incessant de la machine à coudre, ses cheveux fins et raides.
Ah, les filles et leurs cheveux !
L’anesthésiste lundi matin avait les cheveux rouge flamme. Je l’ai trouvée douce, cela m’a tout de suite rassurée. Je me suis dit qu’une femme qui avait l'aplomb pour oser la couleur devait être une bonne professionnelle. Quand j’ai ré-ouvert les yeux, elle tenait ma main.
Ma semaine a commencé comme ça.
Et puis, la vie a repris son cours. Il pleut tous les jours à Paris, comme si l’été avait décidé de passer son tour.
Alors, on s’accorde le droit à la paresse et on fait comme on peut pour faire entrer un peu de soleil dans sa cuisine.
Entre deux averses, j’ai eu le temps d’aller au marché bio pour rapporter des fruits et des légumes frais. J’en ai profité pour préparer une Assiette fraîcheur autour de faisselle de chèvre.
La faisselle était bien entendu extra-fraîche. Entourée de pain frais, de crudités et de figues, on peut la servir avec une vinaigrette parfumée au cerfeuil et au miel.
Pour reprendre des forces.
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