Si vous cherchez à fuir le Marais parisien envahi de prototypes uniformisés et de “hype-itude” tape-à-l’oeil les samedis, dimanches et jours fériés, échappez-vous par la Rue des Francs Bourgeois pour arriver Rue Rambuteau. Faites une halte au 14, le Pain de Sucre, une délicieuse pâtisserie vous accueillera et vous consolera avec ses verrines colorées et aériennes, macarons maison, cakes pistache-framboise, guimauves au chocolat noir ou à la rose, calissons à la pistache et à la fleur d’oranger. Le pain est également de grande qualité.
Montée par deux anciens de chez Pierre Gagnaire, ce lieu de gourmandise revisite avec élégance et exotisme les grands classiques de la pâtisserie française.
La bouche pleine de macarons au citron jaune ou à l’angélique, vous pourrez ensuite vous réfugier au 23-25, dans l’excellente librairie de Colette Kerber, Les Cahiers de Colette. Vous tomberez sous le charme d’un de ses coups de coeur ou bien écouterez, le temps d’attaquer les calissons, une des nombreuses lectures qui y sont organisées régulièrement. Si vous les aimez sensibles et ouvertement intello, la drague au macaron y est également envisageable.
Réconforté(e) par ces nourritures du corps et de l’esprit, vous pourrez prendre la tangente, idéalement bien accompagné(e), et vous laissez traîner jusqu’à Beaubourg. Là, et jusqu’au 5 février 2007, vous en prendrez plein les yeux à l’expo Yves Klein. Conçue comme une découverte initiatique au sein d'une œuvre multiple, la scénographie de l’expo est organisée autour de trois axes : l’imprégnation, l’illumination de la matière et l’incarnation, les trois axes du travail de l’artiste associés à trois tons, le bleu, l'or et le rose. A découvrir d’urgence.
Rentrez chez vous, heureux(se).
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