A défaut de pouvoir s'échapper pour aller déguster une pissaladière sur le vieux port de Nice avec une assiette de socca et un verre de rosé, pourquoi ne pas laisser les vacances venir jusqu’à nous et préparer dans ma p’tite cuisine une Pissaladière Parisienne ?
Parfois, les événements imprévus se succèdent avec une telle vitesse qu’il est impossible de les maîtriser, voire même de juste les suivre. Il faut alors se résoudre à les accepter, un peu comme si l’on conjurait le sort, avec le sourire.
A tue-tête le dernier album de Raul Paz, en boucle, le premier titre En Casa qui parle si bien de l’éloignement et du retour aux sources.
Pour 4 personnes :
Pour la pâte :
300 g de farine
1 sachet de levure du boulanger déshydratée
1 CC de sel
1 CC de sucre
150 ml
2 CC d'huile d'olive
Dans un saladier, mélanger tous les éléments secs puis ajouter peu à peu l'eau et l'huile.
Bien mélanger, quand la pâte forme une boule homogène, la recouvrir d'un torchon et la laisser lever à température ambiante.
Pour la préparation (et pour remplacer le traditionnel pissalat) :
Un kilo d'oignons blancs doux
Une petite boîte d'anchois à l'huile d'olive
1 CS de câpres
Une dizaine d’olives noires
1 CS d’huile d’olive
1 CS de sucre
Un peu de poivre
Quelques branches de sariette
Eplucher et émincer les oignons.
Les faire revenir pendant quelques minutes dans une sauteuse à fond épais avec l’huile d’olive, le sucre et la sariette que vous aurez effeuillée à la main puis les recouvrir d'eau.
Laisser mijoter très doucement pendant une heure.
L’eau va être absorbée, les oignons vont fondre sans se colorer.
Etaler la pâte dans un plat à cuisson.
La tartiner du mélange. Recouvrir des oignons.
Faire cuire pendant 30 mn dans un four préchauffé à 180°.
Pour servir, vous pouvez, bien entendu, rajouter des filets d’anchois et/ou des olives noires ou préférer la servir avec des petites tomates que vous aurez fourrées de la préparation à base d’anchois.
Pour varier les plaisirs, retrouvez sur vos blogs préférés la version Post moderne, celle aux poireaux, en pâte brisée ou encore à la mode de Belle-Ile.
Miam ta pissaladière semble délicieuse !
Rédigé par : louloute | 31 juillet 2007 à 14:11
DOmmage quand même que tu ne viennes pas la manger ici !
Bises
Hélène
Rédigé par : Hélène (Cannes) | 31 juillet 2007 à 08:19
Hmm, I've never tried a pie with onions before & yours look soo delicious!
Rédigé par : valentinA | 31 juillet 2007 à 07:11
Merci pour le clin d'oeil! :-)
Ta version parisienne me plaît beaucoup aussi.
Bises.
Rédigé par : Elvira | 23 juillet 2007 à 16:47
Toujours sympa une pissaladière pour un soir d'ete !
Merci pour le lien !
à bientôt
Rédigé par : Bernie | 23 juillet 2007 à 11:11
Ah une recette où le demi litre d'huile d'olive n'est pas de rigueur, ca me plait !
Rédigé par : clairel | 22 juillet 2007 à 14:15
je crois que c'est une tarte pour moi ça! addict aux oignons et aux tartes salées!! mais raul paz, il faut que je découvre ;-)
bisous
Rédigé par : auntie jo | 20 juillet 2007 à 23:52
sur une assiette si colorée, rien de tel pour avoir la pêche!
Rédigé par : mimosa | 20 juillet 2007 à 19:14
vive Paris si sous les pavés, on trouve la plage...et dans l'assiette de bonnes choses
Rédigé par : cuisineplurielle | 20 juillet 2007 à 14:52
humm, tu me donnes des envies de vacances là
Rédigé par : noémie | 19 juillet 2007 à 12:05
so great to finally find a recipe and see a pissaladiere. i always hear about these tarts, never cooked one :)
Rédigé par : andreea | 19 juillet 2007 à 09:48
Je ne savais pas que tu venais de nice ou de ses environs. J'habite à nice, je t'enverrai bien une part de pissaladière avec de la socca mais je ne suis pas sure qu'elles ne tiennent le choc ^_^
Rédigé par : Labyrinthe | 19 juillet 2007 à 06:47
Ta pissaladière à l'air bien bonne.Je n'ai jamais encore essayé ce plat mais j'ai les oignons roti.
Rédigé par : awoz | 19 juillet 2007 à 03:25
J'aime beaucoup la pissaladière ainsi que Raoul Paz que j'avais découvert sur Cuisine Tv il y a des années, oui oui cuisine tv, c'est plutôt drole pour un chanteur, il présentait je crois un resto cubain où il aimait aller je crois.
Rédigé par : bergeou | 18 juillet 2007 à 23:38