Cette année, le lendemain de Noël, j’ai préparé une crème caramel sous l’œil vigilant de ma mère pour se remettre de la bûche aux marrons préparée par le très bon pâtissier d’Antibes avec ses médailles d’or mais que nous n’avons pas trouvé si bonne que ça ; l’année prochaine, et, comme toutes les années, on changera de pâtissier.
Je ne peux pas aborder le thème du réveillon de noël sans penser à La Bûche de Danièle Thomson. Je suis attachée aux personnages de ce film d’hiver, Emmanuelle Béart est bourgeoise, Charlotte Gainsbourg, indépendante et rebelle, Sabine Azéma chanteuse, Jean-Pierre Darroussin descend promener le chien en pantoufles pour appeler la femme qu’il aime. L’air est froid, les rancunes enfouies mais la tendresse réchauffe les cœurs. Même les dindes farcies ont leur mot à dire.
En ce début d’année, allons à l’essentiel.
J’ai l’impression d’en revenir toujours aux souvenirs de l’enfance.
Ma passion pour les flans et les crèmes caramel est récente. Petite, je n’aimais pas trop ça, en revanche, j’adorais l’odeur du caramel qui envahissait la maison.
L’occasion de vous parler de L’Odeur du café de Dany Laferrière. Il nous fait partager ses souvenirs d’enfance en Haïti, loin de Port au Prince, chez sa grand-mère, dans un univers très féminin. En vacances chez elle, il déambule dans la nature, observe les fourmis, les étoiles, les gouttes d’eau qui marquent le sol. Il écoute les adultes parler et respire les odeurs de la vie. Sa grand-mère se repose sur la terrasse en bois, une cafetière à ses pieds. Le café est frais pour les passants, les amis et les voisins.
Revenons-en à la Crème caramel inratable.
Les ingrédients :
1 litre de lait
150 g de sucre
5 œufs + 2 jaunes
1 gousse de vanille
Pour le caramel : 200 g de sucre et le jus d’un demi-citron.
Préparer un caramel avec le sucre et un petit verre d’eau. Pour stopper la cuisson, ajouter au caramel le jus de citron.
Verser le caramel dans les ramequins.
Faire bouillir tout doucement le lait avec la gousse de vanille.
Pendant ce temps, fouetter les œufs, les jaunes avec le sucre dans un grand saladier.
Rajouter le lait, fouetter et verser dans les ramequins.
Faire cuire au bain-marie pendant 40 minutes dans un four à 200°.
Laisser refroidir avant de démouler.
Je l' essaie cet après midi..Hummmm !
Merci et félicitations
Rédigé par : Hélène | 07 juin 2008 à 14:12
miam ! ce dessert me plait beaucoup!
Rédigé par : didoumiam | 07 mars 2008 à 19:34
vraiment superbe!!!
Rédigé par : labas | 29 février 2008 à 10:17
douce eva, que ta prose est déliée et enracinée tout à la fois!
Un bonheur d'exhalaisons délicatement appariées...puis l'envie impérieuse de bondir sur l'assiette pour la secouer nerveusement et voir comment tremble la crème en étirant son caramel!
un abrazo companera
Rédigé par : oudaya | 20 février 2008 à 11:49
Je suis revenue voir ta crème caramle pour constater que tu mets du jus de citron dans ton sucre. Noté!
Rédigé par : Tarzile | 18 février 2008 à 13:35
Hmmm, je t'en prendrais bien une!!!
Merci!
Bizzzzzzzzzzz!!!
Rédigé par : annabelle | 03 février 2008 à 20:12
L'essentiel, ce ne sont pas les medailles finalement.
Rédigé par : gracianne | 01 février 2008 à 14:40
Elle est superbe ta crème! Un véritable retour en enfance!
Rédigé par : $ha | 27 janvier 2008 à 20:43
Ça fait si longtemps que je n'ai pas fait de crème caramel... Tu me donnes envie. Vraiment.
Bon week-end
T.
Rédigé par : Tarzile | 26 janvier 2008 à 22:39
cette crème est douce et parfumée comme l'odeur de notre enfance .
Rédigé par : irisa | 25 janvier 2008 à 17:22
j'avais bien aimé ce film, tiens! j'aime en réalité ces films dans lesquels on croise des gens multiples, bien au delà des apparences.. c'est un peu comme cette crème caramel finalement, je suis comme toi, je n'aimais pas ça et j'y reviens, avec la sagesse de l'âge :o), je sais que derrière la simplicité se cache la douceur!
Rédigé par : alhya | 24 janvier 2008 à 12:18
A peu de choses près, c'est aussi celle de ma maman ... que je ne fais jamais car j'engloutirais le plat entier ... ;o)))
Bises et bonne journée
Hélène
Rédigé par : Hélène (Cannes) | 24 janvier 2008 à 08:02
Tu as une manière très agréable de nous faire partager ces petits moments doux, merci!
Rédigé par : Pascale (ivS) | 23 janvier 2008 à 17:56
j'arrive de chez Madame Rimule et je jubile d'atterrir sur un blog si appétissant, tant par les plats présentés, que par la prose et les photos.
Rédigé par : sissi | 23 janvier 2008 à 17:06
C'est la première fois que je viens sur ton blog et c'est génial ! les recettes ont l'air alléchantes, les photos sont parfaites et j'aime bien la mise en scène (vaisselle, nappe..) ! Bravo !!!!!
Rédigé par : La Rimule | 23 janvier 2008 à 14:12
c'est fou comme ils nous marquent ces souvenirs d'enfance! j'avais découvert dany laferrière avec "cette grenade dans la main du jeune nègre est-elle une grenade ou un fruit?" et j'avais beaucoup aimé! je note "l'odeur du café" sur ma looongue liste de livre à commander et à lire! mais j'ai l'impression que je n'aurais jamais assez de temps ;-))
Rédigé par : auntie jo | 22 janvier 2008 à 20:53
Justement, moi aussi je suis plongee dans mes souvenirs gustatifs d'enfance en ce moment meme, et meme dans les cremes au caramel!! Mais moins traditionnelles ;-)
Rédigé par : Vanessa (CM) | 22 janvier 2008 à 03:56
Cette crème caramel est sublime. Je ne savais pas que vous connaissiez Dany Laferrière en France. Nous l'apprécions beaucoup dans sa terre d'adoption, le Québec
Rédigé par : Louise | 21 janvier 2008 à 21:36
En voyant cette recette, je redeviens petite fille !!!
Rédigé par : lili | 21 janvier 2008 à 09:41
Ma passion pour les crèmes caramel n'est pas encore née par comme Sophie je suis tout à fait d'accord qu'un dessert n'est pas le même quand l'enfance influence nos gouts...
Avec ma soeur on ne se lasse pas de la bûche et on s'amuse souvent à le regarder au moment des fêtes...
Rédigé par : loukoum°°° | 21 janvier 2008 à 09:17
Les parents et les bûches de noël...
Les miens avaient acheté, chez un pâtissier fort médaillé lui aussi (peut-être est-ce en fait un critère d'exclusion), une bûche chocolat et fruits rouges. Résultat, on s'est tous jeté sur les patates douces rôties de maman.
PS: merci, j'adore les gâteaux à étages!
Plein de bisous.
Rédigé par : patoumi | 21 janvier 2008 à 00:08
Je viens de voir ta lecture, Danny habite le Québec et je suis inculte je n'ai jamais eul le plaisir de le lire. Bon il est temps!
Rédigé par : Miss Lola | 20 janvier 2008 à 23:33
Super...miammmmm
Rédigé par : crote | 20 janvier 2008 à 23:29
Un classique et dans ces jolies ramequins c'est magnifique comme effet!
Rédigé par : Miss Lola | 20 janvier 2008 à 23:26
ça a l'air délicieux !
Rédigé par : Nada | 20 janvier 2008 à 22:51