J’aime associer autant que je le peux les lectures à la gourmandise, deux vrais plaisirs à partager.
J’ai dévoré Room Service, ouvrage dans lequel les auteurs ont parfaitement réussi à nous montrer que la cuisine, c’est une affaire de mots, d’anecdotes, de souvenirs, fussent-ils réels ou romanesques.
Autant d’auteurs que de chambres à l’hôtel Relais Saint Germain dans les cuisines duquel officie Yves Camdeborde.
A découvrir d’urgence.
Je n’ai pas résisté à l’envie de choisir les Madeleines de Marcel Proust.
On apprend que Marcel Proust ne prenait qu’un repas par jour, ce qui ne l’empêchait pas de vivre par procuration de véritables émois gastronomiques dans ses romans. On rencontre la madeleine « courte et dodue » d’Un Amour de Swann ; les œufs brouillés au lard et le homard à l’américaine de Jean Santeuil ; les haricots « verts et tendres » de La Prisonnière ; la bouillabaisse de Sodome et Gomorrhe ; le bœuf « à la gelée », les crèmes au chocolat, le riz à l’Impératrice de A l’ombre des jeunes filles en fleur.
Les Madeleines ont souvent été l’objet de toutes les passions sur la blogosphère, notamment tout au long des épisodes de la saga de A la bonne vôtre ou encore chez la lectrice Patoumi.
Je dois avouer que ce n’était pas ma première fournée de madeleines. Entre celles qui n’auront jamais gonflé, celles qui auront pris un coup de chaud, celles qui ont débordé (et oui, croyez-moi !), je ne suis pas peu fière de celles-ci.
J’ai suivi à la lettre la recette de Camdeborde. Tout le reste est littérature.
Les laisser refroidir une fois démoulées.
Les Madeleines de Marcel
Pour quinze madeleines :
140 g de beurre,
75g de sucre,
120 g de farine,
1 CS de levure chimique,
2 œufs,
20 g de miel liquide (j’ai pris du miel d’acacia),
40 cl de lait entier.
La base de la recette est à préparer la veille de la cuisson.
Dans une casserole, faire fondre le beurre.
Dans un saladier, mélanger le sucre en poudre, la farine et la levure. Faire une fontaine et incorporer délicatement le lait, les œufs, puis le miel jusqu’à ce que le mélange soit homogène.
Ajouter à ce moment-là le beurre refroidi mais pas encore figé.
Mettre le tout dans un tupperware et conserver au réfrigérateur.
Le lendemain, beurrer légèrement et fariner les moules.
Mettre une bonne cuillère d’appareil dans chaque moule et faire cuire sept à huit minutes dans le four préchauffé à 180°.
C'est marrant, j'ai adoré le livre et j'ai également flashé sur les madeleines. Je les ai faites et ... bizarrement ratées, pourtant j'ai noisetté le beurre, laisser reposer 24h, pour obtenir des madeleines au goût marqué d'oeuf, pas alvéolées... une cruelle déception. J'ai été punie de ne pas aimer Proust je pense..
Rédigé par : Ester | 11 avril 2008 à 11:51
Ce livre, je le dévorerais bien, les madeleines aussi, ce d'autant que j'ai connu les mêmes déboires que toi ou Grand chef...
Rédigé par : Tiuscha | 30 mars 2008 à 15:00
Oui mais tu sais que dans les brouillons, la madeleine de tata était en fait un croûton de pain (l'enfoiré! -ose-je dire) (tout ça pour ça!); bref.
Je tenterai ta version quand même;
le premier chat de la famille Ricoré s'appelait Marcel(le). Pas seulement à cause des madeleines; son vrai nom était Marcelle Appenzell Ma Jolie Belle. e devrais faire un billet sur elle, tiens.
Bref. Bonne soirée! (clin d'oeil) (pour faire genre)
Rédigé par : Grand chef | 12 mars 2008 à 21:09
elles donnent vraiment envie :p
pour ma part ça fait longtemps que j'en ai pas fait! (tellement de choses à faire :) )
Rédigé par : didoumiam | 07 mars 2008 à 19:33
Un beau moment de romantisme !
Rédigé par : nanou | 07 mars 2008 à 07:21
Je n'en fait pas assez souvent... Mais c'est tellement facile d'en trouver des traditionnelles chez moi...
Ma dernière expérience m'a entièrement satisfaite, je crois que je vais me laisser retenter...
Rédigé par : Sha | 24 février 2008 à 20:01
Merci pour cette chronique, je vais essayer de trouver le livre.
Rédigé par : Flo Bretzel | 22 février 2008 à 21:40
Déjà, le titre me plaît.
NB : Je suis à la chambre 7. Merci de me monter quelques petites madeleines à l'heure du thé.
Rédigé par : Mijo | 22 février 2008 à 11:55
Tu me rappelles qu'il est temps que je me plonge dans la Recherche.
Et que je me mette aux madeleines.
Rédigé par : La Mangue | 22 février 2008 à 10:43
Merci pour la référence du livre, j'adore cette édition en plus!
Rédigé par : Lauriana | 21 février 2008 à 16:36
Ah, mais j'ai eu tort de penser que tu etais sortie, tu es chez toi ( aussi;-) ). Alors, voici ma deuxieme lecture... tres chouette, merci Eva! Il ne faut par etre trop capricieux quand on vient te voir, car je vais devoir attendre le mois prochain pour commander ce livre (M.CM me le rapportera, je ne vais quand meme pas me plaindre ). Bisous
Rédigé par : | 21 février 2008 à 14:30
D'un fameux salon de thé de la Place de la Madeleine, aux Iles de la Madeleine, il n'y a que 5 heures de décalage horaire et une bonne dizaine d'heures de voyage, en avion, bus et traversier.
Magdalena et ses madeleines sont associée à ce voyage.
http://www.tourismeilesdelamadeleine.com/magdalen-islands/decouvrirLArchipel_larchipel.cfm.
Merci pour ce petit gout de Paris.
Rédigé par : Grand Nord | 21 février 2008 à 00:09
Elles sont très réussies tes madeleines!!
Bravo!!!
Rédigé par : annabelle | 19 février 2008 à 17:23
ce livre fait partie des nombreux sur ma liste "à acheter/à lire" - il fait partie d'une collection très intéressante!
et puis, j'oubliais… je t'ai taguée aujourd'hui ;-)
Rédigé par : auntie jo | 19 février 2008 à 08:28
Tu me donnes envie de ce livre, je craque complètement pour cette assiette étoilée et cette serviette poétique, j'espère que tu vas bien...
je n'ai fait des madeleine qu'une seule fois car le seule moule que j'ai est celui que j'ai récupéré chez ma grand mère, un beau vieux moule métallique qui a beaucoup servi et ça se voit... mais trop grand pour mon four! ;-)
Rédigé par : loukoum°°° | 18 février 2008 à 18:24
J'aime beaucoup ton idée d'associer un livre à une recette !
Le curcuma n'a dégagé aucune odeur dans mon sac, il a l'air pourtant très frais... bien lisse et brillant... mais finalement comme le gingembre (que je préfère de loin) toute la richesse semble être cachée sous la peau.
Rédigé par : la souris à plumes | 18 février 2008 à 14:39
Je suis toujours tes découvertes avec intérêt et joie : il y a toujours de bonnes idées chez toi. Merci !
Rédigé par : Sophie | 18 février 2008 à 13:34
Des madeleines. Ton livre m'attire beaucoup. Je le mets sur ma liste des must.
Rédigé par : Tarzile | 18 février 2008 à 13:33
ce petit livre m'intéresse !
Rédigé par : noémie | 18 février 2008 à 11:30
Ce livre me tente tout autant que tes délicieuses madeleines! Je t'invite à répondre à un petit jeu, ça se passe par ici:
http://cbonca.canalblog.com/archives/2008/02/18/7948877.html
Rédigé par : MissCannelle | 18 février 2008 à 09:25
tiens, je suis en train de le lire "un amour de SWann"
Rédigé par : margot | 18 février 2008 à 08:11
Elles ont l'air divines tes madeleines. Je n'en ai jamais fait moi-même et pourtant dieu sait si j'aime ça!
Les madeleines de Proust... et le riz à l'impératrice... si c'est de la procuration, ça relève du génie ;-)
Bises et merci pour ce chouette billet,
Lisanka
Rédigé par : Lisanka | 18 février 2008 à 07:33
Chère eva,
J'aime toujours autant lire les gens que j'aime évoquer Marcel et ses préférences.
J'ai vu ce livre à Paris je crois, et puis je l'ai oublié... Il n'y avait que toi pour me le rappeler! Ce weekend, j'ai découvert "Hot dog", c'était bien (enfin, les vrais je ne sais pas, je n'en ai jamais mangés).
Tes madeleines ont l'air top, elles donnent envie d'une tasse de thé vert à la vanille.
Je t'embrasse.
Rédigé par : patoumi | 17 février 2008 à 21:58
Une très jolie note ....
Je retiens tes lectures ....
Bizzzzzzzzzz
♥Barbichounette♥
Rédigé par : barbichounette | 17 février 2008 à 21:03