Situation de crise, la semaine dernière, dans mon environnement professionnel : il y avait le cubain qui ne parle pas l’italien, l’italien qui ne parle pas l’anglais, l’irlandais qui n’envisage pas que quelqu’un ne puisse pas parler l’anglais, l’italien a haussé le ton, le cubain ne s’en est pas remis, il pensait que la danse était un langage universel, l’irlandais n’avait qu’une chose en tête, ce lundi, il fêterait en famille le Saint Patrick’s Day.
Moi, j’ai commencé le latin en cinquième avec M. Laurens. Il portait des chemisettes en tergal et lisait Ovide dans le texte avec l’accent de Perpignan.
C’est probablement ce qui a dû me donner une certaine faculté d’adaptation en situation de crise internationale.
Résolution 135 de la semaine pacifiée : rien de plus satisfaisant qu’une soupe réconfortante après une semaine de folie, la Soupe de Babel aux vertes asperges.
Les ingrédients pour 3 personnes :
Une botte d’asperges
1 pomme de terre
1 CS de crème fraîche
Sel et poivre du moulin.
Nettoyer les asperges et les faire cuire à la vapeur (environ 7-8 minutes).
Pour faire la soupe, je n’ai pas utilisé les pointes des asperges que j’ai réservées pour préparer une salade.
Utiliser l’eau de cuisson pour faire cuire la pomme de terre. Rajouter en fin de cuisson les asperges.
Passer le tout au blender.
Assaisonner et rajouter la crème fraîche avant de refaire chauffer tout doucement.
A servir avec des mouillettes à la Vache qui Rit.
Depuis vendredi, accalmie passagère … C’est soit le calme avant la tempête, soit les belligérants se sont assis à la table des négociations.
Il faut bien vivre dangereusement !
En cinquième, j’ai fait du xylophone aussi, la musique, m’avait-on dit, adoucit les mœurs.
Si vous saviez !
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